femme oisive, femme au foyer?
Dernier message de la femme oisive qui s'accroche un dernier instant. Et qui donc vous écris une dernière futilité...
et oui qui sait peut-être demain entre le ménage, les lessives, la vaisselle, les courses et le tri de papier, je n'aurais plus le temps pour de vrai cette fois! de vous écrire...
Un an de plus...et le bilan est étrange...
En un an j'ai , dans l'ordre, commencé un métier de prof, quitté l'éducation nationale, fait une sympathique petite dépression, épousé Monbreton, mis en route un bébé, et cessé presque toute activité professionnelle...
Résultat des courses: je ne sais pas si je suis contente de moi, vraiment heureuse de ma vie, ni même sûre de rien...
Le flou... Le flou de l'automne parisien, quand la petite Pepina fraichement débarquée en France s'apercevait que l'automne avec ses feuilles mortes, ses marrons qui vous agressent sans prévenir, c'était une jolie saison pour prendre une année de plus, et plonger dans sa cyclique mélancolie.
MAIS! Justement, il faut que cela cesse!
Pas la mélancolie et les feuilles mortes hein... Mais plutôt mon existence un peu morose, ou sur laquelle en tout cas je pose un regard pas toujours joyeux, pas toujours tendre.
J'ai vécu depuis ma démission en femme oisive, vivant au crochet de son mari, sans se soucier de l'intendance de la maison. Alors j'ai décidé de tester pour vous la vrai vie de ménagère de 27 ans... ( oui non pas 40 faut pas déconner. A cette âge là j'espère avoir une maison en Bretagne la retaper avec mon amoureux, écrire un roman et dire que le monde est beau et plein de bisounours...Laissez tomber je taquine mon invitée de la semaine. )
Donc après m'y être préparée psychologiquement, je me lance.
J'ai donc souhaiter clôre cette vie oisive avec vous. en sortant d'une bonne douche chaude, avec mon shampoing BIG, une masque exfoliant RAS-DE-MAREE, la douceur de mon savon d'Alep... Et voilà, l'aspirateur et la baleyette m'attendent.
Tiens du coup je me dis que tout ceci sur un fond de Dalida serait parfait...
Moi je veux mourir sur scène devant les projecteurs
Oui je veux mourir sur scène,
Le cœur ouvert tout en couleurs
Mourir sans la moindre peine
Au dernier rendez-vous
Moi je veux mourir sur scène
En chantant jusqu'au bout
Seulement je ne vous ai toujours pas parlé de Nana, et bien.... elle me ressemblait parfois et je la détestais, un peu théâtrale, pas douée pour dire sérieusement ce qui la touchait sérieusement. Parfois aussi, le plus souvent, je l'aimais quand elle s'éloignait de moi et qu'elle devenait une femme simple et drôlement pas bête, qui se souciait de son enfant avant tout. En femme pleine de verve, avec des images de malades, un langue pleine de musique. Et j'ai bien aimé sentir cette mélodie naître un peu sur un malentendu de moi...
Je l'ai un peu détestée quand elle m'a donné envie de pleurer, comparant son cancer à un enfantement, mais à celui de sa propre mort, et qu'elle est partie en riant, même si en vrai elle avait peur.
(bon sans dec' je voulais vous donner la chance de me souhaîter un bon anniversaire :) et puis aussi je vous fais un cadeau...ça vient de la redresseuse de langue la plus belle et gentille que j'ai jamais rencontré...
Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. La Rochefoucault
Et comme notre blog est en édition bilingue, ça me rappelle une citation, qui vient d'une pièce de théâtre que j'ai adoré au collège, Los àrboles mueren de pie ( je vous rappelle: pas d'accent grave en espagnol c'est juste ce con de clavier azerty) de Alejandro Casona, je traduis le titre sinon notre fan de sylviculture va m'enguirlander, Les arbres meurent debout :
En este mundo los que no somos estùpidos bien
tenemos que estar un poco locos. ( Dans ce monde ceux qui ne sont pas
stupides faut bien qu'ils soient un peu fous.)
Dernière remarque : non je ne me suis pas relue Señora de Keravel, donc c'est sûrement plein de coquilles... mais c'est comme ça... je fais ce que je veux avec mes cheveux... et mon blog...
Je finis de fermer toutes mes paranthèses et je vous embrasse.)