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journal d'une jeune fille (dé)rangée
11 avril 2006

Sleepwalker

Aujourd'hui je vais vous parler d'un film que j'ai vu l'autre soir : Sleepwalker.

On rentrait d'un dimanche balade à Paris, et on est tombé sur ça. En voyant le générique j'ai dit à mon petit breton d'amour, tiens on dirait un film suédois. Et comme on avait mis le film pour le voir en vo, aux premiers sons émis par un des acteurs, mon intuition s'est vue confirmée.

Petite digression

Vous ai-je déjà parlé de mes relations avec le suédois? Vous pour quoi je suis inconnue cette phrase résonnera dans un vide total, mais ceux qui savent à quoi je ressemble sourirons peut-être, ceux qui me connaissent encore plus auront une impression de déjà vu. Donc, figurez-vous que j'ai des origines suédoises. Lointaines et diluées dans un peu trop de sang latin, mais quand même j'y tiens, peut être que si la génétique n'était pas si salope, je serais une blonde d'un mètre soixante-dix. Ceci dit j'ai rencontré trop de suédoises petites et brunes dans ma période suédophone. Puisque c'est là où je voulais en venir, j'ai fait un peu de suédois dans mon parcours universitaire. Maintenant je chante une chanson de Lisa Ekhdal en suédois, et je peux me présenter. Ça ne sert à rien à part en mettre plein la figure aux gens que je rencontre si on a la chance de croiser des suédois. Paris pour ça me donne un grand avantage.

Fin de la digression

Le film de mon dimanche soir : Sleepwalker. Donc film suédois. D'après le thème de cette soirée sur Paris Première, c'était un film qui a été présenté au festival de Cognac.

Comme je suis une grande fénéante et en mode super méga fénéant pour cause de vacances, je ne rédigerai pas moi même e résumé de l'intrigue.

Voici ce qu'en dit www.cinemovies.fr :

Ulrick Hansson, architecte, la cinquantaine débonnaire, mène une existence paisible aux côtés de son épouse, Monika, qu'il adore, et de leurs deux enfants, Erik et Linn. En cette fin d'été, la petite famille s'apprête à quitter son petit pavillon de banlieue pour emménager dans une belle villa, au bord d'un étang. Mais un matin, Ulrick se réveille dans un bain de sang et cherche, affolé, Monika et les enfants, qui ont disparu. Alertée, la police reste perplexe. Pourtant, des indices amènent bientôt Ulrick, sujet au somnambulisme, à penser qu'il pourrait être l'auteur d'un carnage. Pour en avoir le coeur net, il s'attache une caméra numérique à l'épaule afin de filmer ses pérégrinations nocturnes...

Autant vous dire que j'ai été stresée pendant tout le film. Au début parce que j'avais peur que ça dérive en histoire à la con où le gentil est fatalement incriminé et ne trouve aucun moyen de prouver son innocence. Avec une histoire d'amour à la con en prime. Mais là non! Faut dire ce n'est pas un film américain mais suédois.

Et puis c'est pas que un film de suspens, c'est un film assez profond, avec des vraies questions, l'histoire autour ne fait pas "histoire prétexte", comme l'adolescente en crise qui rejette ses parents, et qui sur la fin se retrouve dans une situation que j'imagine Freud aurait adoré...

Pour ceux qui détestent les films où à la fin on n'a toujours rien compris, rassurez-vous, là vous aurez la réponse. Mais ça n'enlève rien au charme du film. Je dis ça parce que j'ai vu plusieurs thrillers vietnamiens qui m'ont laissée perplexe trop longtemps, en plus à mon grand drame je ne trouvais personne qui ait vu les films pour en parler...

Alors si vous avez envie de voir un bon film de suspens un soir, je vous le conseil. Et surtout en v.o. Le suédois en vaut le détour, des voyelles longues, courtes, des semi-voyelles mignonnes comme tout, une intonation... Moi j'adore. ( note à des amis en quête de cadeaux : la méthode assimil du suédois existe... sans oublier celle d'italien.)

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